Séoul - Jour 2

Pour cette journée, direction l’une des zones encore en guerre : la frontière qui sépare les deux Corée. Il est obligatoire de passer par des tours afin de pouvoir visiter les différents sites présents dans cette zone. Nous avions pris le tour « basique » : le parc Imjingak, le pont de la liberté, le troisième tunnel d’infiltration, la zone d’exposition sur la DMZ, l’observatoire Dora et enfin, la station Dorasan.

Sur l’ensemble de ces zones, on peut ressentir de nombreuses émotions qui en ressortent. Par exemple, tous les ans, les familles vivant au Sud et séparées par cette zone viennent manger à côté du pont et accrochent un ruban aux bricages présents. Cela montre à quelle point cette fermeture entre les deux pays est hermétique et qu’un nombre impressionnant de familles ont été séparées et le sont toujours.

Concernant le tunnel, celui-ci mesure 1635 mètres pour 2m de hauteur et de largeur et se situe à seulement 44km de Séoul. Il a été découvert en 1978. Il faut savoir que la Corée du Nord avait démentie toute construction de tunnel visant des agressions envers le Sud. Cependant, ce tunnel et les nombreux autres découverts ou pas encore découverts, démontrent le mensonge du Nord sur ce point. La Corée du Sud estime à 21 le nombre total. Ce chiffre vient d’un ingénieur ayant déserté le Nord. Lors de sa découverte, le Nord avait alors indiqué que c’était une mine d’Anthracite (roche servant de combustible semblable au charbon). Or, de nombres éléments du tunnel prouvent le contraire : le sol est composé de granite, le sens des explosifs indiquent une progression vers le Sud...

L’observatoire Dora permet d’avoir un aperçu vague sur la Corée du Nord. On peut apercevoir un village (Kijong-Dong) qui se situe seulement à 2.2km avec un drapeau nord-coréen qui flotte à une hauteur de 160m. Ce village est en réalité un faux et servait de propagande au Nord. Les habitations s’allument quartier par quartier à heure fixe et les seules personnes qui l’habitent sont les employés de maintenance.

Enfin, la station Dorasan est la dernière station de la Corée du Sud. Elle représente l’espoir d’une traversée du Nord vers le reste du monde en train. En effet, la frontière étant hermétique, la Corée du Sud se retrouve dans la même situation qu’une île : elle ne peut utiliser que la mer pour le fret. Cette station a cependant marché pendant un an entre Décembre 2007 et Décembre 2008. Depuis, elle subit des ouvertures et fermetures sur des intervalles de temps très court (le dernier en date, Septembre 2013).

Après cette matinée passée en terrain chargé d’histoire et continuera de l’être, nous sommes de retour à Séoul pour le déjeuner.

Suite à cette pause miam, nous avons pris la direction du parc Olympique des JO de 1988. La flamme y brûle toujours entourée par les drapeaux de tous les pays ayant participés à cette édition.

Afin de finir sur une note plus joyeuse, nous avons pris la direction du quartier de Gangnam en passant par la k-pop road. C’est une rue connue car de nombreux groupe de k-pop viennent faire leur shopping dans cette rue. C’est bon principalement des boutiques de luxes (Maison Cartier, Rolls-Royce, Dior, Burberry…). La partie amusante c’est que chaque groupe est représenté par un nounours à ses couleurs. Ils sont présents du début jusqu’à la fin de la rue.

Et comment de pas aller à Séoul sans passer par ce quartier devenu célèbre en 2012 par la chanson « Gangnam Style ». L’occasion pour nous de danser devant le monument présent à côté de la station reprenant la pose de la chanson.

Voilà pour cette seconde journée très riche et montrant un contraste toujours présent en Corée du Sud entre le conflit de guerre avec le Nord mais un ouverture culturel vers le mondre.