Musée du style de vie, ascension vers Kôyasan

Nous sommes allés dans le musée du style de vie dans l’ancien Osaka.

Je m’attendais à vraiment autre chose : ce qui constitue le centre de la visite, c’est la reconstitution de rues et de maisons grandeur nature, telles qu’elles étaient pendant l’ère Edo. Il est aussi possible de vivre l’expérience du port du Kimono pour 500 yen supplémentaires, ce que je ne savais pas avant. Le temps nous a manqué pour faire cette activité très demandée, étant donné qu’il fallait s’inscrire à l’avance pour la session suivante, une ou deux heures plus tard. Je ne dirais donc pas que j’ai été déçue, mais c’est complètement différent de ce que j’imaginais, peut-être plus ludique…

Les effets de lumière tentent de reproduire les ambiances du jour et de la nuit, ce qui est intéressant. Il y avait aussi un endroit où des jeux japonais traditionnels plus ou moins anciens étaient mis à disposition des curieux. Dans la zone du bain public, un film qui semblait être intéressant était diffusé, mais j’ai raté tout le début, donc je n’ai pas compris grand chose.

Dans l’étage du dessous, il y a des maquettes de ce qu’étaient les villes avant, quelques vieux appareils électroménagers étaient aussi exposés.

Grâce au tarif étudiant, nous n’avons payé notre entrée que 300 yen, ce qui reste peu cher. Je m’attendais cependant à apprendre plus de choses.

Nous nous sommes ensuite mis en route pour Kôyasan : direction gare de Nanba à Osaka ! À partir de là, nous avons pris un set de tickets qui comprend l’aller-retour jusqu’à la montagne, et les transports en bus une fois sur place (appréciable, mais pas essentiel, car en fait, la plupart des visites peuvent se faire à pieds, et surtout, les bus ne passent en fait pas très souvent !). Après 2h dans les transports, entre train et bus, nous arrivons enfin au temple bouddhique qui nous hébergera pour la nuit.

Lors du check-in, on nous offre un petit bracelet qui est censé nous apporter du bonheur. Chouette !

Première impression : même dans le temple, il fait froid ! Les couloirs ne sont pas chauffés et les trajets de notre chambre jusqu’au autres lieux du temple ont été difficiles.

Nous sommes arrivés juste avant l’heure maximale autorisée (18h). On nous a donc demandé de prendre notre repas dans la salle à manger assez rapidement, avec tout le monde, sans doute pour ne pas perturber l’emploi du temps des moines. Nous avons donc pressé le pas et savouré notre repas, délicieux : nous n’avions jamais goûté un tofu aussi bon ! Les tsukemono (légumes macérés) étaient aussi excellents. Et pas besoin de s’inquiéter de la présence de viande ! Par contre, cela reste un repas de moine bouddhiste, donc très frugal… La portion de riz n’était pas bien grosse.

Après un repos bien mérité sous le kotatsu de notre chambre, nous décidons de nous rendre aux bains.

Ce sont des bains publics traditionnels japonais, ce qui semble évident, mais qui était une chose à laquelle nous n’avions pas pensé avant. Se déshabiller a été difficile !

Les bains ne sont pas mixtes, et il faut se laver avant d’entrer dans le grand bassin, dont la température était appréciablement très élevée. Un grand moment de bien-être ! Surtout que j’étais seule à ce moment dans la salle. Youpi !