Kyôto

天龍寺 -竹林の小径 - 大河内山荘 - 渡月橋

D’Osaka, il n’est pas compliqué d’aller à Kyoto. Il faut environ une petite heure, moins pour les trains les plus rapides (une vingtaine de minutes en shinkansen, par exemple). Une fois arrivés à la gare de Kyoto, nous nous sommes dirigés vers Arashiyama, « montagne de la tempête ».

Notre première destination a été le temple de Tenryu-ji. Il occupe beaucoup d’espace, cela nous a pris un peu de temps de le parcourir de bout en bout. Il est possible de visiter uniquement le jardin, le temple, ou d’avoir un prix qui combine les deux visites. Nous avons opté pour ce dernier, ne sachant pas trop à quoi nous attendre, et il s’avère qu’un des deux aurait pu suffire : celui du jardin. La visite du temple n’apporte pas grand chose, car les seuls endroits où nous avons eu accès nous permettaient juste d’avoir une jolie vue sur le jardin. À part le plaisir d’enlever nos chaussures et de déambuler avec nos chaussons trop petits sur le sol en bois du temple, ce ticket n’apportait pas vraiment grand chose. C’était cependant appréciable d’être à l’abri lorsque la neige a commencé à tomber.

En tous cas, le jardin était vraiment très beau, et l’arrivée de la neige a ajouté encore plus de magie à notre visite.

À partir du jardin, il y a un accès direct jusqu’à la bambouseraie. Nous l’avons traversée. Le chemin n’était pas très long, contrairement à ce à quoi je m’attendais, mais c’était là aussi très impressionnant, et très beau.

Au bout du chemin se trouvait Ôkôchi Sansô, l’ancienne maison d’un acteur japonais. Nous l’avions repérée dans notre guide, mais le prix nous avait un peu rebuté : 10 euros la visite du jardin. Nous avons cependant décidé d’y aller quand même, l’avis du guide étant très positif, parmi les choses à ne pas manquer. Nous n’avons effectivement pas été déçus car le jardin est magnifique. Pas très grand cependant, donc le prix de 10 euros n’est peut-être pas justifié, mais nous avons quand même eu le droit à un thé et deux tout petits gâteaux délicieux, offerts sur présentation d’un coupon que l’on nous donne à l’achat des tickets.

En sortant, nous sommes revenus sur nos pas au niveau de la forêt de bambou, décidés à partir d’Arashiyama pour notre prochaine étape. Mais nous avons fait un détour dans les bambous, et lorsque nous sommes sortis de la forêt, nous sommes tombés sur un petit temple bondé dont je ne sais toujours pas le nom. Il y avait du saké à disposition dans un grand récipient ou chacun pouvait se servir un petit verre !

Nous avons ensuite quitté cette zone boisée pour déambuler dans les rues principales, en direction du pont Togetsukyô ("pont qui traverse la lune", rien que ça). Sur notre chemin, nous avons trouvé beaucoup de stands proposant des choses à manger !

La nourriture de rue vendue à Kyoto n’a rien à voir avec celle qu’on trouve dans Osaka, et c’est un véritable soulagement en tant que végétarien. Il y a bien sûr beaucoup de dango (brochettes de gâteau de riz gluant) sucrés ou salés, mais aussi en cette saison de la patate douce, ou même des concombres macérés à déguster sur une brochette ! Ce qui domine en termes de restaurants dans ces rues plus traditionnelles, ce sont aussi les plats de nouilles (udon ou soba) ou il est très facile de trouver une option végétarienne, si on ferme les yeux sur le dashi que contient sans doute la soupe dans laquelle baignent les nouilles…

Nous avons fini par atteindre le pont. Nous avons admiré la vue, puis nous sommes vite repartis vers la gare pour aller jusqu’au temple Kiyomizudera avant sa fermeture à 18h. C’est un temple très grand qui regroupe plusieurs structures, dont l’extérieur d'une des plus importantes était en travaux. Il faut traverser celle-ci pour atteindre une autre zone du temple, mais l’accès est payant. Nous avons trouvé le prix cher pour une si petite traversée, il y avait d’autres possibilités pour atteindre la zone en question. Et surtout, l’intérieur n’était pas si intéressant que ça. Ce temple reste tout de même une bonne expérience, car il reste très beau, il permet d’avoir une très jolie vue sur la ville de Kyoto. C’est de plus le temple le plus emblématique de la ville, que nous n’avions pourtant pas visité lors de notre précédent voyage !

Après la fermeture du temple, nous avons regagné la gare de Kyoto à pieds. Sur le chemin, nous avons fait quelques détours par des boutiques dans la rue qui mène au temple. Très animée quelques heures auparavant, elle était beaucoup plus calme lors de notre second passage, et de nombreuses boutiques avaient déjà fermé, se calquant sur les horaires du temple. Nous avons trouvé une boutique Hello Kitty, une boutique Ghibli, et une autre de pâtisseries japonaises, dont nous avons ramené une boîte en tant qu’omiyage pour notre share-house.

Nous sommes ensuite retournés à Osaka. Nous recherchions un kaitenzushi dans le coin de la rue de Dotonbori (ce type de restaurant qui propose des sushis sur des tapis roulants est originaire de cette ville). Cette fois, difficile de trouver quelque chose d’intéressant et végétarien (autre que des frites et pizzas) dans ce quartier réputé pour sa nourriture. Nous avons donc minutieusement regardé beaucoup de menus avant d’enfin trouver des okonomiyakis avec options végétariennes. Tant pis pour les sushis !

Nous avons ensuite marché jusqu'à la rue principale de Dotonbori, très animée, et connue pour les panneaux publicitaires lumineux qui se reflètent sur le fleuve qui traverse la rue.